D comme... Directrice Artistique

A la base, j’avais pris les commandes du blog et écrit un article sur mon métier. Forcément, je faisais écho à Loris et son article sur les copywriters. Nous avons beaucoup de points communs, et avoir un job que personne ne comprend en est un.

Mais voilà, il y a une semaine, je me suis fait voler mon ordi.  

Hm.

Il était sagement dans le coffre de ma voiture, et puis il n’y était plus.
Ce qui a engendré une série de problèmes. Et cet article.

D comme Disque dur externe.

Comme avec plein de choses, on ne réalise pas tout ce qu’on a jusqu’à ce qu’on ne l’ait plus. Ou que notre disque dur sature. Je suis bornée, et je dois avouer que, tout en sachant que j’ai tort, je n’aime pas Time Machine. Alors je serre les dents quand il arrive quelque chose à la mienne, de machine.

Heureusement, ma conscience professionnelle -Loris- m’avait fait sauvegarder les dossiers de nos clients sur un merveilleux DDE. C’est fou de se dire que je dois ma santé mentale à cette petite boite, d’à peine la taille d’un paquet d’allumettes. 

Mais bye bye photos de vacances, jobs en cours, templates de présentation…et bye bye D comme Directrice Artistique.

Alors peut-être que c’est un signe? Car définir mon job, c’est un peu compliqué. Il y a trop de facteurs qui font que jamais je n’ai exercé deux fois le même métier. Et au fond, avec mon caractère impatient et curieux, c’est sûrement pour ça qu’il me plaît. Oui, mon métier s’adapte.

C’est un peu comme quand on dit qu’on fait de la comm’ et qu’on nous demande « Oui mais sur quel média? » . Hé bien Janine, sur le média qui correspondra à l’idée. 

Après tout, et ce n’est pas un de mes anciens DC qui me contredira, tout est communication, non ?

On a cependant une sorte d’obsession dans notre domaine, à tout vouloir mettre dans des cases. Que ça soit pour les types d’agences (print, digital..?) ou encore les cibles (ah cette fameuse ménagère), on a une sale tendance à oublier qu’on sert un message et que si ce dernier fait sens sur un cul de bus, c’est là qu’il doit être. 

Si un.e DA doit se lever à 3h du mat pour mettre des peignoirs à des statues, caster des luchadores et des hamsters dans la même journée, faire exploser des baklavas, se rendre au sommet de montagnes suisses ou au fond d’entrepôts en Ukraine, alors c’est ça qu’iel doit faire.

En attendant, moi je me rassure en me disant que le seul truc qu’on met dans une boite chez Baston, c’est nos archives clients. Et c’est tant mieux.

N.B. Alors que je m’apprête à poster cet article, j’ai aussi cassé le DDE… Il faut apprécier l’ironie quand même.