G comme… Galère

Ce qui est assez fou quand tu montes ta boîte c’est à quel point personne n’a aucune idée de ce que tu fais de tes journées. Ce qui est encore plus fou, c’est que toi non plus. 

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Quand tu discutes entrepreneuriat avec des gens qui ne s’y connaissent pas trop, tu as souvent deux camps : l’entrepreno-idéaliste et le success-sucker.

Le premier, c’est celui qui pense que «c’est la belle vie quand même!». C’est ton pote au chômage et qui t’appelle « patron » et te téléphone le mardi à 14:15 pour te proposer d’aller faire un tennis. Lui il pense que l’argent rentre tout seul, que vu que t’as pas de boss, t’as pas de responsabilité et que tout ce que tu achètes tu peux le mettre sur le compte de la société pour « niquer les impôts ».

Le second c’est ce type/meuf, cadre à l’état ou dans l’immobilier, qui fantasme l’entrepreneuriat. Fan d’Elon Musk, ça utilise des mots comme « disruptif » ou « marketing comportemental » et partage des posts LinkedIn type : «Lors d’un recrutement, ce candidat est arrivé 2 heures en retard et a insulté m’a mère: j’ai su que je devais l’engager!».

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C’est facile de romancer son quotidien d’entrepreneur en ne parlant que des réussites. On le fait tous sur Instagram avec nos vies, pourquoi s’en priver? Mais la vérité c’est que monter son entreprise ce n’est pas que paillettes, « networking », et tirades dithyrambiques sur LinkedIn. 

Certains disent que lancer sa boîte c’est se jeter dans le vide et construire son avion dans sa chute. Le souci c’est que : 

1. Tu n’es pas ingénieur en aéronautique 
2. Quand bien même tu réussis à assembler ton coucou, faut-il encore avoir le kérosène pour rester en vol.

Oui, être entrepreneur c’est une galère.

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C’est te réveiller la nuit en te demandant si t’as bien mis à jour ton estimation de revenu pour l’AVS. C’est dire à un client « Mais oui, aucun problème » - raccrocher le téléphone - dire à ton associé(e) « On a un GROS problème ». C’est être créatif pour tes clients, et encore plus créatif pour en trouver. C’est paniquer lundi parce que tu as trop de job et paniquer jeudi parce que tu en as pas assez. 

Ce n’est pas toujours facile, mais on reste debout. Déjà parce que ce ne serait pas crédible de s’appeler Baston sans savoir encaisser les coups, mais surtout parce que t’as pas le choix de mettre tes tripes dans ton projet. « Marche ou crève » comme dirait l’autre. 

Certes on met une certaine sécurité de côté, mais prendre des risques c’est grisant. Si tu ne peux t’en vouloir qu’à toi en cas de souci, tu peux aussi t’attribuer le mérite d’une grande partie de tes réussites. Et quand tu vois la petite étincelle dans les yeux du client, tu oublies vite le reste. 

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